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Le Drakkar furibard !!
8 octobre 2020

Eric Zemmour battra-t-il le record de Julian Assange : 175 ans de prison ?

« Malheur à celui qui regimbe où les autres acceptent ; ce n’est pas contre qui les lèse que ces autres se tourneront, c’est contre lui : il les humilie », Henry de Montherlant

Pierre-Narcisse Guérin

Pierre-Narcisse Guérin : " Phileas suppliant Alexandre de faire preuve de miséricorde. "

 

Naguère, il n’était pas rare qu’un messager, porteur de mauvaises nouvelles, se fît occire d’un coup de glaive, si le destinataire était rustre ; par le fil de l’épée, s’il était de classe supérieure ; d’une imparable dague, s’il manigançait dans la sournoiserie ; d’un bon coup de bêche, s’il était un « Le Nôtre dans l’âme » ; d’une bonne dégringolade dans un ravin bien pentu, s’il avait gardé son âme d’enfant, comme au temps où il faisait de la luge – déjà utilisée par les Vikings, 800 ans avant notre ère.

 

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Aujourd’hui, les choses n’ont guère changé. Regardez l’Australien Julian Assange, fondateur, rédacteur en chef, et porte-parole de WikiLeaks. Il encourt 175 ans de prison (c’est tout ?) pour avoir dénoncé les crimes de guerre des amerloques et de leurs Alliés, durant la guerre d’Irak et d’Afghanistan. Pour aussi, avoir bavé sur la vielle taupe (pardon pour les taupes) Hilary Clinton qui, si elle avait été élue, à la place du roué et cocasse Donald Trump, nous aurait plongé dans une Troisième Guerre mondiale. On lui reproche aussi d’avoir tenté de nuire à l’élection du petit Satan alias Emmanuel Macron. C’est faire trop d’honneur à ce dernier qui ne sait plus sur quelle bitte... d’amarrage il peut encore s’asseoir. Et, comme souvent, quand on ne sait plus trop quoi inventer, on vous ressort la bonne vieille agression sexuelle de derrière les alcôves. Sauf, que le Parquet suédois a abandonné les poursuites pour le soi-disant viol qui lui était reproché. Mais là n’est pas notre propos.

 

Zemmour Seb

 

Ce qui nous intéresse, c’est le « cas Zemmour ». Ne voilà-t-il pas que l’on apprend qu’une bonne vingtaine de départements français, de gauche, comme par hasard, a décidé de porter plainte contre le journaliste et écrivain, sous prétexte que celui-ci a déclaré que « les mineurs étrangers étaient des voleurs, des assassins, et des violeurs ». En précisant toutefois : « qu’ils ne sont pas tous des criminels, mais qu’ils représentent tous un danger ».

On rappelle encore une fois ici la jurisprudence n° 29183/95 de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, datant de 1999 : « La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ».

La France, connue pour sa soumission rampante devant le politburo européen (non élu) et la Führerin d’Outre-Rhin, va-t-elle se rebeller contre ses maîtres, en envoyant valdinguer l’éclairé aphoriste ? Probablement. Comme quoi, les deux poids, deux mesures, ont la vie dure.

 

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Est-ce que ces mêmes départements se sont regroupés, ont porté plainte, ou même se sont seulement indignés, quand un rappeur noir qui hait la France, mais qui, manifestement, ne donne aucun signe de la quitter, a appelé au meurtre des Blancs ? Du reste, est-ce vraiment le rôle d’un Département d’ester en justice, pour ce genre d’affaire, en utilisant les deniers publics ?

Dans cette affaire, qui est loin d’être unique, a-t-on entendu les associations anti-racistes, la Ligue des Droits de l’Homme, ou autres hypocrites bien-pensants, exiger de cette ordure de la fermer et de retirer tout ce qu’elle avait vomi sur ses « frères » ? Paraît-il qu’on est tous frères... On dirait que ça ne marche pas dans les deux sens.

 

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Isidore Pils : " Rouget de Lisle entonnant La Marseillaise "

 

En réalité, ce qui gène aux entournures cette (extrême) gauchosphère mortifère - qui, depuis longtemps, aura trahi Jaurés, aura méprisé le Peuple, sera ouvertement passée à l’ennemi, et qui, bientôt, fera basculer notre pays dans la guerre civile, aidée en cela par tout ennemi de l’intérieur - c’est qu’un juif, Zemmour, vante la civilisation chrétienne, la culture chrétienne ; qu’un fils d’algériens, défende les valeurs de la République Française, son identité propre ; promeut la Culture Européenne, et plus largement celle Occidentale ; défend la Colonisation parce qu’elle a délivré les Maghrébins du joug des Arabes, construit des routes, des hôpitaux, des écoles... ce qu’un français n’ose plus exprimer, sous peine de passer, au mieux, pour un populiste, au pire, pour un identitaire et, pire encore, un fasciste.

A ce sujet, ne manquons pas de citer Zeev Sternhell qui, espérons-le, fermera le clapet de certains : « (…) l'idéologie fasciste a principalement été forgée en France, entre les années 1880 et 1914, par conjonction entre une radicalisation antidémocratique de certains mouvements d'extrême gauche (notamment le syndicalisme révolutionnaire (la CGT rejointe par les Anarchistes. NDLR) avec une nouvelle droite nationaliste, formant la ‘‘droite révolutionnaire’’ », dont est issue le fascisme. »

Comme conclusion, citons Henry Monnier « C’est mon opinion, et je la partage ».

 Benedict Saint-Patrick

 

 

 

Après avoir appelé à tuer "des bébés blancs", Nick Conrad veut désormais brûler la France

Le rappeur Nick Conrad, condamné en mars pour "provocation au crime", s'en prend violemment à la France dans une de ses chansons, qu'il veut brûler. Tout un programme. Dans une chanson mise en ligne récemment sur Youtube, le rappeur originaire de Seine-Saint-Denis, Nick Conrad, déclenche une nouvelle polémique avec des paroles très agressives envers la France.

https://www.cnews.fr

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Commentaires
A
https://www.youtube.com/watch?v=UILbon45n6c<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=FhJH4O5lISk<br /> <br /> L'esclavage Arabo-Musulman a été plus sanguinaire que celui transatlantique<br /> <br /> C'est un noir Africain qui l'affirme.(Tidiane N'diayé) Et Malgré des études en profondeurs sur le sujet un large pan des musulmans noirs se mettent encore des bandages aux yeux et aux oreilles pour ne rien voir et entendre.<br /> <br /> Malgré ses erreurs potentielles et réelles, c'est la France qui a libéré ces gens.<br /> <br /> et s'il y a eu fautes, elles appartiennent au passé.<br /> <br /> Le promeneur de la rue n'a rien à voir avec la France colonialiste. <br /> <br /> Tous, citoyens et citoyennes , noir, blanc, crème, demi-crème, rouge, bronzé, jaune...tous vivent au présent. Même combat, prendre le contrôle d'une vraie démocratie et non diviser grâce au multiculturalisme, le communautarisme, et autres identitaires qui fractionnent la volonté du peuple et cristallisent le statu quo.
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G
L'article est fort intéressant, et l'aurait pu être bien plus si les fautes d'orthographe ou d'accord ne venaient pas l'entâcher.
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S
C'est quand même bizarre. Personne, surtout chez les gauchos, n'apparentent cette bronca contre Zemmour à de l'antisémitisme. Et si c'en était vraiment ?
Répondre
M
Le silence des journalistes en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis sur la procédure d’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, les rend complices de la criminalisation de la collecte d’informations par le gouvernement américain.<br /> <br /> <br /> <br /> Au cours des quatre dernières semaines, dans une salle d’audience de l’Old Bailey à Londres, les avocats du gouvernement américain ont demandé l’extradition d’Assange vers les États-Unis pour répondre à 17 accusations en vertu de la loi sur l’espionnage de 1917 et à une accusation d’utilisation abusive d’un ordinateur. Au cœur de leur affaire se trouve l’accusation selon laquelle, en laissant échapper une foule de câbles diplomatiques et militaires américains classifiés en 2010, Assange et WikiLeaks mettent en danger la vie d’agents et d’informateurs américains.<br /> <br /> <br /> <br /> L’une des nombreuses particularités de cette étrange affaire est que les preuves d’une telle chose sont inexistantes. Le Pentagone a admis qu’il n’avait pas réussi à trouver une seule personne travaillant secrètement pour les États-Unis qui avait été tuée à la suite des révélations de WikiLeaks. Cet échec n’est pas dû à un manque d’efforts : Le Pentagone avait mis sur pied une force spéciale militaire, déployant 120 agents de contre-espionnage, pour trouver au moins un décès qui pouvait être imputé à Assange et à ses collègues, mais n’avait rien trouvé.<br /> <br /> <br /> <br /> D’autres allégations contre Assange avancées par les avocats du gouvernement américain sont tout aussi peu convaincantes ou manifestement fausses, mais il court toujours un réel danger d’être envoyé dans une prison de sécurité maximale aux États-Unis après la décision du tribunal le 4 janvier. Une fois là-bas, il risque une peine de 175 ans et, quelle que soit la durée de son incarcération, il est probable qu’il la passe en isolement dans une minuscule cellule.<br /> <br /> <br /> <br /> L’affaire Assange crée un précédent qui menace mortellement la liberté de la presse en Grande-Bretagne. Si Assange est extradé, tout journaliste qui publie des informations que les autorités américaines jugent classées secrètes, aussi connues ou inoffensives soient-elles, risque d’être extradé pour être jugé en Amérique. Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, affirme que les non-Américains comme Assange ne bénéficient pas des droits à la liberté d’expression du Premier amendement.<br /> <br /> <br /> <br /> L’issue de l’audience d’extradition d’Assange est un point de basculement crucial qui permettra de savoir si la Grande-Bretagne et les États-Unis vont plus loin sur la voie de la “démocratie illibérale” que la Turquie, la Hongrie, le Brésil, l’Inde et les Philippines. Ce qu’Assange et WikiLeaks ont fait – obtenir des informations importantes sur les actes et les méfaits du gouvernement américain et les communiquer au public – est exactement ce que tous les journalistes devraient faire.<br /> <br /> <br /> <br /> Le journalisme consiste à révéler des informations importantes aux gens afin qu’ils puissent juger de ce qui se passe dans le monde – et des actions de leur gouvernement en particulier. Les révélations de WikiLeaks en 2010 n’ont différé des autres grands scoops journalistiques que parce qu’elles étaient plus importantes – 251 287 câbles diplomatiques, plus de 400 000 rapports militaires classifiés de la guerre en Irak et 90 000 de la guerre en Afghanistan – et qu’elles étaient plus importantes. [Divulgation complète : j’ai fait une déclaration lue au tribunal cette semaine, dans laquelle j’ai tenté d’expliquer la signification des révélations de Wikileaks].<br /> <br /> <br /> <br /> Étonnamment, les commentateurs britanniques et américains sont dans un état de déni lorsqu’il s’agit de voir que ce qui arrive à Assange pourrait leur arriver. Ils soutiennent bizarrement qu’il n’est pas journaliste, bien que l’administration Trump accepte implicitement qu’il en soit un, puisqu’elle le poursuit pour ses activités journalistiques. Le motif est ouvertement politique, l’une des absurdités de l’audience étant la prétention que les fonctionnaires nommés par Trump fournissent un guide fiable et objectif de la menace que représentent les révélations de WikiLeaks pour les États-Unis.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi les médias britanniques sont-ils restés si muets sur le sinistre précédent qui s’est établi pour eux, s’ils devaient enquêter sur les agissements d’un gouvernement américain qui ne cache pas son hostilité au journalisme critique. Il y a dix ans, le New York Times, le Guardian, Le Monde, Der Spiegel et El Pais ont publié des extraits des documents de WikiLeak en première page pendant des jours, mais il y a longtemps qu’ils ont pris leurs distances par rapport à son fondateur. Pourtant, même s’ils souhaitent le contraire, leur avenir est lié à son sort.<br /> <br /> <br /> <br /> Alan Rusbridger, l’ancien rédacteur en chef du Guardian sous lequel les câbles et les journaux de guerre ont été imprimés, l’a clairement exprimé dans une interview, disant qu’il n’avait aucun doute sur les dommages causés à la liberté de la presse.<br /> <br /> <br /> <br /> “Quoi que nous pensions d’Assange”, a-t-il dit, “ce pour quoi il est visé est identique ou similaire [à ce que] beaucoup de journalistes ont fait, alors il est surprenant pour moi que plus de gens ne puissent pas voir que cette affaire a des implications inquiétantes pour tous les journalistes”.<br /> <br /> <br /> <br /> Le danger pour une presse véritablement libre est en effet si flagrant qu’il est difficile de comprendre pourquoi les médias ont, dans l’ensemble, ignoré la question. Le coronavirus est une raison qui y contribue, mais le fait de traiter Assange et WikiLeaks comme des parias est bien antérieur à l’épidémie. Les Pundits se demandent s’il est vraiment journaliste, bien qu’il soit clairement un journaliste de l’ère électronique, publiant des informations brutes d’une manière différente des journaux, de la radio et de la télévision traditionnels. Ses opinions politiques sont radicales et sans honte, ce qui éloigne encore plus de nombreux commentateurs.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais les allégations de viol dont il a fait l’objet en Suède en 2010 ont été bien plus importantes pour qu’il ne soit plus considéré comme un héros de la lutte contre le secret d’État, mais comme un personnage hors du commun. Cela a conduit à une enquête du ministère public suédois qui s’est poursuivie pendant neuf ans, a été abandonnée trois fois et a été relancée trois fois, avant d’être finalement abandonnée l’année dernière à l’approche de la prescription. Assange n’a jamais été accusé de quoi que ce soit et tout cela n’a rien à voir avec les audiences d’extradition, mais cela aide à expliquer pourquoi une si grande partie des médias a ignoré ou minimisé les audiences de l’affaire Old Bailey. De nombreux membres de la droite politique ont toujours cru qu’Assange avait sa place en prison et de nombreux progressistes ont estimé que les seules allégations de viol le rendaient anathème.<br /> <br /> <br /> <br /> Daniel Ellsberg, qui a divulgué les documents du Pentagone aux médias en 1971, a témoigné devant le tribunal qu’il avait divulgué l’histoire secrète de la guerre du Vietnam pour montrer au public que la guerre se poursuivait alors que ses auteurs savaient qu’elle ne pouvait pas être gagnée. Il a déclaré qu’Assange avait fait à peu près la même chose, cette fois en relation avec les guerres en Irak et en Afghanistan, et que les documents du Pentagone et les divulgations de WikiLeaks étaient similaires en tout point.<br /> <br /> <br /> <br /> La saga de Julian Assange et de WikiLeaks est maintenant si longue et compliquée qu’il est bon de se rappeler la lumière perçante qu’ils ont jetée sur les activités du gouvernement américain en Afghanistan, en Irak et ailleurs. J’ai moi-même utilisé pour la première fois les informations divulguées au cours de l’été 2010 pour expliquer pourquoi le gouvernement afghan, soutenu par 90 000 soldats américains, ne gagnait pas une guerre que Washington prétendait être pour la défense de la démocratie.<br /> <br /> <br /> <br /> J’ai cité un rapport d’un responsable américain des affaires civiles à Gardez, en Afghanistan, en 2007, qui a déclaré avoir été carrément informé par un membre du conseil provincial afghan de la ville que “l’opinion générale des Afghans est que le gouvernement actuel est pire que les talibans”. Le fonctionnaire américain a déploré que cela ne soit que trop vrai. La raison en est expliquée par un autre rapport américain datant du 22 octobre 2009, cette fois de Balkh dans le nord de l’Afghanistan, qui décrit comment les soldats et la police afghans maltraitent les civils locaux qui refusent de coopérer à une recherche. J’ai écrit que le rapport officiel des États-Unis disait qu'”un chef de police de district a violé une jeune fille de 16 ans et que lorsqu’un civil a protesté, le chef de police a ordonné à son garde du corps de lui tirer dessus. Le garde du corps a refusé et a été lui-même tué par le chef de la police”.<br /> <br /> <br /> <br /> De telles révélations expliquent pourquoi la guerre afghane se poursuit et que des dizaines de milliers de personnes sont mortes – et pourquoi le gouvernement américain tient tant à mettre Assange en prison pour le reste de sa vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Source: CounterPunch.org,
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P
Dans son intention de vouloir brûler la France, j'espère qu'il épargnera son dossier de la C A F. Ce serait trop ballot.
Répondre
Le Drakkar furibard !!
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