Eric Zemmour battra-t-il le record de Julian Assange : 175 ans de prison ?
« Malheur à celui qui regimbe où les autres acceptent ; ce n’est pas contre qui les lèse que ces autres se tourneront, c’est contre lui : il les humilie », Henry de Montherlant
Pierre-Narcisse Guérin : " Phileas suppliant Alexandre de faire preuve de miséricorde. "
Naguère, il n’était pas rare qu’un messager, porteur de mauvaises nouvelles, se fît occire d’un coup de glaive, si le destinataire était rustre ; par le fil de l’épée, s’il était de classe supérieure ; d’une imparable dague, s’il manigançait dans la sournoiserie ; d’un bon coup de bêche, s’il était un « Le Nôtre dans l’âme » ; d’une bonne dégringolade dans un ravin bien pentu, s’il avait gardé son âme d’enfant, comme au temps où il faisait de la luge – déjà utilisée par les Vikings, 800 ans avant notre ère.
Aujourd’hui, les choses n’ont guère changé. Regardez l’Australien Julian Assange, fondateur, rédacteur en chef, et porte-parole de WikiLeaks. Il encourt 175 ans de prison (c’est tout ?) pour avoir dénoncé les crimes de guerre des amerloques et de leurs Alliés, durant la guerre d’Irak et d’Afghanistan. Pour aussi, avoir bavé sur la vielle taupe (pardon pour les taupes) Hilary Clinton qui, si elle avait été élue, à la place du roué et cocasse Donald Trump, nous aurait plongé dans une Troisième Guerre mondiale. On lui reproche aussi d’avoir tenté de nuire à l’élection du petit Satan alias Emmanuel Macron. C’est faire trop d’honneur à ce dernier qui ne sait plus sur quelle bitte... d’amarrage il peut encore s’asseoir. Et, comme souvent, quand on ne sait plus trop quoi inventer, on vous ressort la bonne vieille agression sexuelle de derrière les alcôves. Sauf, que le Parquet suédois a abandonné les poursuites pour le soi-disant viol qui lui était reproché. Mais là n’est pas notre propos.
Ce qui nous intéresse, c’est le « cas Zemmour ». Ne voilà-t-il pas que l’on apprend qu’une bonne vingtaine de départements français, de gauche, comme par hasard, a décidé de porter plainte contre le journaliste et écrivain, sous prétexte que celui-ci a déclaré que « les mineurs étrangers étaient des voleurs, des assassins, et des violeurs ». En précisant toutefois : « qu’ils ne sont pas tous des criminels, mais qu’ils représentent tous un danger ».
On rappelle encore une fois ici la jurisprudence n° 29183/95 de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, datant de 1999 : « La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ».
La France, connue pour sa soumission rampante devant le politburo européen (non élu) et la Führerin d’Outre-Rhin, va-t-elle se rebeller contre ses maîtres, en envoyant valdinguer l’éclairé aphoriste ? Probablement. Comme quoi, les deux poids, deux mesures, ont la vie dure.
Est-ce que ces mêmes départements se sont regroupés, ont porté plainte, ou même se sont seulement indignés, quand un rappeur noir qui hait la France, mais qui, manifestement, ne donne aucun signe de la quitter, a appelé au meurtre des Blancs ? Du reste, est-ce vraiment le rôle d’un Département d’ester en justice, pour ce genre d’affaire, en utilisant les deniers publics ?
Dans cette affaire, qui est loin d’être unique, a-t-on entendu les associations anti-racistes, la Ligue des Droits de l’Homme, ou autres hypocrites bien-pensants, exiger de cette ordure de la fermer et de retirer tout ce qu’elle avait vomi sur ses « frères » ? Paraît-il qu’on est tous frères... On dirait que ça ne marche pas dans les deux sens.
Isidore Pils : " Rouget de Lisle entonnant La Marseillaise "
En réalité, ce qui gène aux entournures cette (extrême) gauchosphère mortifère - qui, depuis longtemps, aura trahi Jaurés, aura méprisé le Peuple, sera ouvertement passée à l’ennemi, et qui, bientôt, fera basculer notre pays dans la guerre civile, aidée en cela par tout ennemi de l’intérieur - c’est qu’un juif, Zemmour, vante la civilisation chrétienne, la culture chrétienne ; qu’un fils d’algériens, défende les valeurs de la République Française, son identité propre ; promeut la Culture Européenne, et plus largement celle Occidentale ; défend la Colonisation parce qu’elle a délivré les Maghrébins du joug des Arabes, construit des routes, des hôpitaux, des écoles... ce qu’un français n’ose plus exprimer, sous peine de passer, au mieux, pour un populiste, au pire, pour un identitaire et, pire encore, un fasciste.
A ce sujet, ne manquons pas de citer Zeev Sternhell qui, espérons-le, fermera le clapet de certains : « (…) l'idéologie fasciste a principalement été forgée en France, entre les années 1880 et 1914, par conjonction entre une radicalisation antidémocratique de certains mouvements d'extrême gauche (notamment le syndicalisme révolutionnaire (la CGT rejointe par les Anarchistes. NDLR) avec une nouvelle droite nationaliste, formant la ‘‘droite révolutionnaire’’ », dont est issue le fascisme. »
Comme conclusion, citons Henry Monnier « C’est mon opinion, et je la partage ».
Benedict Saint-Patrick
Le rappeur Nick Conrad, condamné en mars pour "provocation au crime", s'en prend violemment à la France dans une de ses chansons, qu'il veut brûler. Tout un programme. Dans une chanson mise en ligne récemment sur Youtube, le rappeur originaire de Seine-Saint-Denis, Nick Conrad, déclenche une nouvelle polémique avec des paroles très agressives envers la France.
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